...by the french explorer: Henry Mouhot
Source: Project Gutenberg, Map of CAMBODIA, THE LAO COUNTRY &c. to illustrate the Route and Notes of M. Henri Mouhot. 1859-61.Read this online
La poésie, le chant, la musique et la danse sont toujours en honneur, avec les costumes, les accessoires pittoresques, sans omettre le Khène national dans les orgues assourdies bercent si harmonieusement le sommeil des villages laotiens.Meyer, R. (1931). Laos.
Qu'étaient ces hommes ? Qu'où venaient-ils ? — Qu'importe, puisque le mystère ne sera jamais complètement éclairci et qu'en cette matière, notre science se borne à faire circuler les races autour de la terre sans jamais leur découvrir une source originelle.
Il nous faut survoler des millénaires pour aborder la période historique, vieille seulement de quelques dizaines de siècles et constater ce qu'est devenue l'humanité sur cette péninsule maintenant colmatée et asséchée.
Sur les pentes des montagnes et dans les plaines les mieux émergées à l'abri des inondations, de maigres tribus d'hommes farouches défrichent et exploitent la forêt, s'adonnent à la chasse et à la pèche, s'entourent de rares cultures et de quelques animaux domestiques, se livrent entre eux à la guerre et au pillage et peuplent leurs superstitions primitives de toutes les puissances naturelles qui les dominent.
Déshérités par leur naissance et par le milieu qui les entourait, ces hommes que nous appellerions des sauvages se trouvèrent devancés par d'autres hommes mieux nés et mieux servis par la nature, dans l'évolution des races environnantes, si bien qu'un jour, des frères supérieurs et ennemis, débordant de leur domaine, vinrent disputer aux aborigènes les meilleurs arpents du sol indo-chinois. Ce fut la guerre séculaire, implacable entre les envahisseurs mieux instruits, mieux armés, qui ne tardèrent pas à occuper les plaines et les autochtones vaincus, refoulés dans les montagnes, traqués comme des bêtes, raflés et emmenés en esclavage pour être vendus sur les marchés de chair humaine qui existaient encore il y a 50 ans...Meyer, R. (1931). Laos.
Les Khas portent des vêtements sommaires, de cotonnade sombre et grossière, pagne, culotte ou ceinture, courte veste, bijoux d'argent et de cuivre. Dans le sud, les hommes sont souvent presque nus.Meyer, R. (1931). Laos.
les Mèos ou Miaos venus depuis moins d'un siècle, grands destructeurs de forêts, cultivateurs de maïs et de champs de pavot à opium, race fruste et ombrageuse qui ne se mêle pas volontiers aux peuples voisins.Meyer, R. (1931). Laos.
Le Mékong « Mère des Eaux » est donc bien l'artère vitale du Laos. Issu des neiges du Tibet, à 4.000 mètres d'altitude et à 4.000 kilomètres de son embouchure, le Mékong n'est tout d'abord, pendant 1.500 kilomètres, qu'un torrent sauvage roulant dans une vallée étroite de la Chaîne méridionale, parallèle aux sillons où coulent le Yangtsé et le Salouen. Aux frontières de la Birmanie, du Yunnan et du Laos, il commence à présenter, d'un rapide à l'autre, des fosses d'eau dormante et des biefs navigables pour de petites embarcations, comme les gradins liquides d 'un escalier de géants.Meyer, R. (1931). Laos.